Je signe mon nouveau topic dans la section pub, pour mon univers alternatif, que j'ai appelé "Underverance". Bon, il est tout frais dans mon esprit, donc il est probable qu'il y ait quelques incohérences : toute critique est la bienvenue pour m'aider à mieux le ficeler!
Et je sais que certains vont grogner, parce que ça implique que Sans change d'univers. Allez, criez-moi dessus pour avoir fait ça :c *s'enfuit*
Du coup... Je vous balance le gros résumé. Je m'excuse si cela fait "brouillon"... En réalité, c'est assez dur de savoir comment expliquer quelque chose, quand on connait soi-même tous les petits détails de l'intrigue... S'il y a des questions, j'y répondrai (et j'éditerai mon post en fonction).
Dans cet UA, Sans revit la mort de Papyrus, encore et encore. Il a beau se souvenir de ce qu'il se passe, et essayer de sauver Papyrus en l'éloignant de Frisk, Papyrus finit toujours par mourir, d'une façon où d'une autre.
Après des centaines d'essais pour sauver son frère, Sans perd peu à peu espoir. Il aimerait bien mourir lui-aussi, mais se dit que de toute façon, tout sera "remis à zéro" après ça. Il retrouve des vieux travaux scientifiques de Gaster, datant de l'époque où il travaillait encore avec lui (il se souvient de Gaster, même après que celui-ci soit tombé dans le CORE).
Ces travaux mentionnent la possible existence d'autres timelines, où les choses peuvent plus ou moins différer. Il comprend alors que Papyrus ne peut pas être sauvé dans sa timeline : il est destiné à mourir, à ce moment précis.
A ce point, il est désespéré, il ne sait plus quoi faire. Il ne veut pas accepter l'existence d'un monde où Papyrus n'est plus avec lui.
Malgré le peu de temps qu'il a entre chaque reset, il parvient à imaginer le concept d'une machine pouvant le transporter dans une nouvelle timeline, en s'aidant (beaucoup) des travaux de Gaster. Une timeline où Papyrus n'aura pas à mourir, et où ils pourront vivre ensemble, sans l'existence d'un humain décidé à tous les tuer.
A mesure que Frisk se lasse de son attitude, et continue finalement son chemin, Sans parvient à terminer la machine. Cependant, elle ne fonctionne pas. Il comprend qu'elle a besoin de plus d'énergie. Plus que tout ce qu'il est capable de fournir.
Il essaie de trouver un remplacement, et fouille une nouvelle fois les travaux de Gaster, sur les humains. Il lit alors que les âmes humaines, même si elles ne possèdent aucune magie, regorgent d'une sorte d'énergie très puissante. Sans essaie alors de tuer Frisk, plusieurs fois, mais chaque tentative est vouée à l'échec.
Il commence à vouloir abandonner, mais une idée lui vient à l'esprit : Asgore possède des âmes humaines. Il décide d'en voler une, et prend la violette.
De retour chez lui, il se dépêche de mettre en place son expérience, ne sachant pas quand sera le prochain reset. Il place l'âme humaine dans la machine, et se prépare à la tester. Peu importe comment se déroule l'expérience, il n'a plus rien à perdre : il veut juste retrouver son frère, sain et sauf.
Mais l'expérience ne se passe pas comme prévu. La machine ne semble pas supporter l'âme humaine, et Sans est coincé dedans. Il tente de sortir, sans succès. Puis il commence à souffrir, de plus en plus fort. Son âme lui fait vraiment mal, et il se sent mourir. Il tente de se rassurer en se disant que "tout va recommencer, ce n'est pas grave", mais il n'y arrive pas. Et la machine explose.
Il se réveille dans les ruines, là où les humains tombent. Il ne sait pas ce qu'il s'est passé, et se sent vraiment fatigué. Mais il réalise peu à peu que son expérience a fonctionné, et il commence à se réjouir. Toutefois, il s'arrête assez vite : quelque chose ne va pas. Il se souvient alors de comment s'est passé l'expérience. Prit d'une peur soudaine, il regarde sous son T-shirt, pour voir l'état de son âme.
L'âme humaine a fusionnée avec la sienne.
Mais il y a bien pire : il n'a jamais existé dans cette timeline. De plus, son âme étant endommagée avec le changement de timeline, il ne possède qu'un temps limité, avant de mourir. Retourner dans sa propre timeline est la seule chose pouvant peut-être le sauver.
Mouais, c'est le gros bordel, vous me direz... Mais j'ai pensé à certaines hypothèses, pour compenser les possibles (et très probables) incohérences.
Cet UA est construit selon la question "que se serait-il passé si Sans et Frisk n'avaient jamais existé?". Et si pour certains personnages, ça change peu de choses... Certains sont complètement différents. Et je me suis permise quelques libertés scénaristiques, telles que (frappez-moi) Gaster étant le père/créateur de Sans et Papyrus.
En voici donc quelques exemples (que j'ai traduit depuis mon blog, du coup .__. ) :
Il était le père de Sans et Papyrus. Il les a créé dans son laboratoire, en utilsant plusieurs parties de lui-même (ce qui explique les "trous" dans ses mains). Sans fut le premier, et fut créé par accident, lorsque Gaster travaillait sur les premiers Gaster Blasters. Il aurait pu le "tuer", mais n'en a pas été capable. Il l'a ainsi élevé comme son propre enfant.
Puis, quelques années plus tard, il créa Papyrus.
Il les a réellement aimé, et les a traité et élevé comme ses propres enfants. D'un naturel sérieux, il aimait malgré tout rire avec Sans, et jouer avec Papyrus de temps en temps. En tant que Scientifique Royal, il n'a jamais eu l'occasion de passer beaucoup de temps avec eux, mais il a fait de son mieux pour être un bon père.
Plusieurs années plus tard, Sans a commencé à travailler avec lui, alors que Papyrus rêvait déjà d'intégrer la Garde Royale. Un jour, Sans et Gaster eurent une grosse dispute, juste au dessus du CORE. Ils se sont poussés mutuellement, et vous devinez sans doute ce qui est arrivé : Sans l'a poussé un peu trop fort. Gaster a perdu l'équilibre, et est tombé dans le CORE.
Sans n'a pas été capable de le sauver, et fut le seul à se souvenir de lui. Même Papyrus l'oublia. Sans se sent extrêmement coupable au sujet de sa mort.
Dans l'autre timeline, Gaster est toujours vivant (puisque Sans n'existe pas dans cette timeline) et n'a qu'un seul enfant, fait par accident : Papyrus. Il a essayé d'éduquer Papyrus du mieux qu'il pouvait, et l'a fait rejoindre son laboratoire. Il est ami avec Asgore, et est toujours le Scientifique Royal. Il fait de son mieux pour trouver un moyen de briser la barrière.
La plupart des gens le trouve bizarre, car il ne parle jamais. Mais ce n'est pas sa faute, et tous s'habituent au bout d'un moment. Le langage des signes est une langue commune dans son laboratoire.
Il a abandonné ses théories et ses travaux concernant la possible existence d'autres timelines, et se concentre sur la barrière. Ses anciennes théories sont comme de vieilles histoires, pour lui. Il sera le seul à vraiment comprendre ce qui est arrivé à Sans, et sera capable de "guérir" son âme légèrement. Cependant, il ne sait pas comment se comporter autour de lui : comme un père, ou une connaissance? Il est nerveux, au début.
Dans la nouvelle timeline, Papyrus souhaite intégrer la garde royale, tout comme le Papyrus original. Mais il travaille avec son père, et n'a jamais trouvé le "bon" moment pour lui parler de ses ambitions. Gaster l'a fait rejoindre le laboratoire, et il n'a jamais eu le courage de refuser. Il n'est pas un scientifique, mais un assistant. Il est maladroit, et ne connait que peu de choses dans le domaine scientifique. Cependant, il adore les puzzles/énigmes, et est particulièrement doué.
Si certains membres du laboratoire le trouve stupide, d'autres sont gentils avec lui, et le considèrent comme un ami. Mais Papyrus n'est pas heureux. Il tente de le cacher, mais il n'aime pas réellement sa vie. Malgré les amis qu'il a parmi l'équipe scientifique, il se sent seul. Au travail, il sait qu'il est la cible de moquerie, mais il n'a jamais rien dit à Gaster, de peur de le déranger, ou de l'inquiéter. Cependant, cela joue sur sa confiance en lui, qui diminue de jour en jour.
Son travail principal, en tant qu'assistant, est de mettre des limites à son père : Gaster pourrait littéralement se tuer à la tache. Papyrus est là pour lui dire de "faire autre chose", "prendre une pause", "d'aller à la maison se reposer", etc... Sans lui, Papyrus n'est pas sûr de voir Gaster se reposer de lui-même. Il a peur, et a décidé d'abandonner ses rêves pour son père.
Il a une cicatrice dans son crâne : une expérience s'est mal passée, et il était au mauvais endroit, au mauvais moment. Il a essayé de sauver quelques membres de l'équipe scientifique, mais a finit par être le seul blessé. Il n'aime pas cette cicatrice, mais cela lui rappelle qu'il a pu sauver quelques personnes. Ca le rassure, d'une certaine manière. Tout comme le Papyrus original, il adore les spaghetti. Mais il peut aussi cuisiner d'autres choses, et il sait cuisiner, puisque Gaster lui a apprit.
Lorsqu'il rencontrera Sans pour la première fois, il l'adorera instantanément. Il le verra comme un "meilleur ami" qui adore les spaghetti, ou même les puzzles. Plus tard, il lui confiera son rêve d'intégrer la garde royale, et pourquoi il ne peut pas le faire. Sans tentera par la suite de le convaincre de le faire, malgré ses peurs. (Sans souhaite le rendre heureux, même s'il ne s'agit pas de "son" Papyrus)
Papyrus sera surprit d'apprendre que Sans est en réalité son frère, dans un autre univers. Mais cela ne le perturbera pas, et il lui dira combien il est heureux d'avoir un "petit frère", même si Sans est le plus âgé en réalité.
Il n'y a rien de vraiment différent avec sa personnalité, si ce n'est qu'il est un peu plus "dépressif". Mais quoi de plus normal après avoir vu son frère mourir encore et encore?
Mais avec la fusion de son âme, et de l'âme humaine, il possède de nouvelles capacités et handicaps. D'abord, il n'a pas "absorbé" l'âme humaine, donc il n'a accès à aucun "grand pouvoir". Mais il peut toujours en utiliser une petite partie, en ayant l'accord de l'âme humaine. Car oui, il pourra par la suite dialoguer avec l'âme humaine, plus tard.
Son âme étant fortement endommagée, il ne peut plus utiliser certains de ses pouvoirs. Ou du moins, avec modération, car ils réduisent significativement son espérance de vie (en particulier les téléportations, qui pourraient littéralement le tuer si la distance est trop longue). Il peut donc effectivement invoquer des Gaster Blasters, des os, se téléporter... Mais à petite dose, en faisant très attention, car cela pourrait le mener à sa perte.
La Détermination de l'âme humaine lui permet de sauvegarder, tout au long de son voyage dans cette timeline. Mais les blessures physiques seront les seules à se guérir : son âme, elle, restera endommagée, et le sera plus encore à chaque mort.
La seule chose le gardant encore vivant est la PERSEVERANCE contenue dans l'âme humaine (la violette, rappelons-le). Sans cela, il serait mort avant même d'avoir atterri dans ce nouvel univers.
Si son âme se "brise" (que ce soit la partie monstre, ou humaine), alors c'est terminé. Il ne sera pas capable de "revenir en arrière" sur ses "sauvegardes". Si la partie humaine se "brise", alors il n'aura plus assez de PERSEVERANCE pour rester vivant, ou de Détermination pour "revenir en arrière". S'il s'agit de la partie monstre, alors comme pour tous les autres monstres, il mourra. Son gros point faible, donc, c'est son âme. Si son corps est endommagé, il aura toujours la possibilité de "revenir à son point de sauvegarde", mais s'il s'agit de son âme, cela sera permanent.
La seule chose pouvant le sauver serait de retourner dans sa timeline, là où son âme sera déjà plus "stable".
Dans cette timeline, elle n'est pas la Scientifique Royale, puisque Gaster est toujours vivant. Elle habite près de la décharge.
Elle n'a fait d'expérience sur aucun monstre, puisqu'elle n'a jamais vraiment été une "vraie" scientifique. De ce fait, Flowey ne peut exister dans cette timeline.
Tout comme l'Alphys originale, elle adore les animes, et n'a pas beaucoup d'amis. Mais elle est moins dépressive, puisqu'elle n'a jamais injecté de Détermination dans les monstres.
Elle souhaite intégrer le laboratoire de Gaster, mais elle est trop effrayé pour essayer. Elle l'admire, et souhaiterait devenir comme lui, un jour. Elle aime améliorer différents appareils et machines, et est douée dans ce domaine. Elle aime également faire des théories.
Elle a rencontré Hapstablook (Mettaton) plsuieurs fois, grâce à son fan club des humains. Ils sont devenus amis par la suite. Elle connait son désir d'être connu, et elle lui a créé un corps robotique (le premier du jeu, donc), mais ne lui a jamais montré. Elle aimerait le présenter comme son "projet" au laboratoire pour intégrer l'équipe. Elle est cependant effrayée que la supercherie soit immédiatement découverte, car il ne s'agirait pas d'une véritable intelligence artificielle. Le corps robotique est donc caché dans l'un de ses cartons. Elle se sent coupable de le cacher ainsi, alors qu'elle est son amie.
Elle connait Undyne, mais seulement de nom. Elle la trouve plutôt cool, avec les histoires qu'elle entend sur elle. Elle est amoureuse d'Asgore.
Il vit toujours avec son cousin Napstablook, et l'aide avec sa ferme d'escargot. Il rêve de devenir une star, mais pense que c'est impossible, car il n'est qu'un simple fantôme. Il adorerait rencontrer un humain. Tout comme le Hapstablook original, il a fondé un fan club des humains, et a rencontré Alphys grâce à cela. Mais il n'a jamais su qu'elle avait construit un corps pour lui. Ils sont amis, et Hapstablook apprécie la compagnie d'une personne comprenant ses ambitions.
Tout comme dans le jeu original, elle est la "dirigeante" de la Garde Royale. Elle diffère peu dans la nouvelle timeline, mais certaines choses changent.
Elle est assez froide, et n'est pas amie avec Papyrus. Ils se connaissent, parlent ensembles de temps en temps, mais ils ne sont pas amis.
Undyne demande souvent à Gaster d'améliorer sa magie et ses armes. Elle est plus forte grâce à cela. C'est ainsi qu'elle a rencontré Papyrus la première fois : elle l'a rencontré dans la maisons des squelettes.
Elle pourrait devenir amie avec Papyrus, si Sans encourage ce-dernier à intégrer la Garde Royale. Elle ne connait Alphys que de vue. Elle a entendu des choses sur elles, telles que son amour pour les animes, et sa fascination pour les humains. Elle ne comprend pas vraiment comment un monstre pourrait aimer quelque chose venant des humains, et en particulier des "dessins animés pour les enfants". Elle ne veut pas en savoir plus. Sans pourra là aussi changer son avis.
Elle pense que l' "amour" est quelque chose qu'elle ne peut pas se permettre de ressentir, puisqu'elle doit rester "forte", peu importent les circonstances. Elle pense que l'amour affaiblit les personnes ressentant ce sentiment. Ce n'est pas qu'elle n'AIME PAS l'amour. Elle se dit juste que ce n'est pas pour elle.
Il s'agit de l'âme violette. Elle ne se rappelle pas de sa vie précédente, et a oublié son vrai nom. Elle s'est nommée "Persévérance", en raison du sentiment qu'elle n'a cessé de ressentir dans le bocal en verre, là où elle était enfermée dans le château d'Asgore.
Maintenant que son âme est fusionnée à celle de Sans, elle ressent plus de choses, comme si elle était encore vivante. Elle voit les choses depuis les "orbites" de Sans, mais n'est pas capable de lui parler au début.
Elle est celle ayant sauvé Sans, lorsqu'il était piégé dans sa machine : il avait perdu la moitié de son âme (ce qui est, vous le devinerez, mortel en général), et elle a utilisé la sienne pour le sauver. Elle a agit "sur un coup de tête", n'ayant pas le temps de réfléchir aux conséquences.
Son âme supporte plutôt bien le changement de timeline, et permet à Sans de rester en vie, en lui donnant suffisamment de Détermination et de PERSEVERANCE. Elle adore les sciences, et faire des théories. Elle aidera Sans dès qu'elle sera en mesure de lui parler (elle n'est donc pas présente du tout au début).
Sa voix résonne dans l'esprit de Sans, mais est particulièrement faible. Sans la percevra plutôt comme un "bruit de fond désagréable". Mais, au fur et à mesure que Sans utilise sa PERSEVERANCE, il sera capable de l'entendre de plus en plus. Cela se vérifie davantage si Sans utilise les pouvoirs de l'âme humaine.
Sans est capable de la "sentir" dans sa tête, dès son réveil dans les ruines, mais n'est pas capable de comprendre la raison de ce sentiment.
Voici le lien de mon blog, si vous souhaitez être informé des mises à jour, ou si vous souhaitez suivre l'histoire, etc... http://underverance.tumblr.com
C'est mon premier "grand" Univers Alternatif, donc je suis consciente qu'il y a pas mal de choses à changer. La nuance entre Détermination et PERSEVERANCE est déjà assez mince, et pourra donc porter à confusion.
Mon blog n'en est qu'à ses débuts, mais il s'agira d'un mix entre l'écriture et les dessins.
Je posterai d'ailleurs la version française ici, au fur et à mesure, donc... Voilà :
Il n'avait jamais su pourquoi cela avait commencé. Etait-ce parti d'une envie de pouvoir, d'un besoin de montrer sa supériorité…? Ou simplement par ennui?
Sans restait figé, tandis qu'il observait de ses orbites vides les cendres de son frère, mélangée à la neige devant lui. L'écharpe rouge de ce-dernier formait un vif contraste, face à cet enfer blanc. L'humain avait tué Papyrus. Encore.
Le plus vieux n'avait que trop vécu cette scène, impuissant. Tout se répétait selon le même schéma :
L'humain sortait des ruines, et tuait tous les êtres sur son passage. Papyrus n'était alors qu'un monstre parmi d'autres, un obstacle qui devait être éliminé.
Evidemment, Sans avait bien essayé de le sauver, de l'éloigner, ou même de l'isoler… En vain. L'autre squelette finissait inévitablement par mourir, des mains de cet enfant sans pitié.
La mort de Papyrus était comme gravée dans la pierre, rien ne pouvant entraver le cours du temps, peu importe combien Sans tentait de le mettre en sécurité. Tout semblait perdu d'avance.
Néanmoins, le pire n'était pas de revoir la mort de son frère en boucle… Mais de ne plus rien ressentir à ce sujet, peu à peu. Tout devenait prévisible, et Sans devenait de plus en plus insensible, à chaque reset. Au début, Sans pleurait, et était rempli d'une immense colère… A présent, ce n'était plus qu'une grande lassitude, une fatigue psychologique qui le rongeait doucement. C'était sans nul doute ce qui l'horrifiait le plus.
Et voilà que Papyrus était mort. Encore une fois.
Une question restait cependant sans réponse : pourquoi? Pourquoi recommencer cette tuerie, encore et encore? Sans ne comprenait pas, et ne souhaitait évidemment pas comprendre.
Il se baissa doucement, afin de ramasser l'écharpe rouge de Papyrus. Un geste qu'il avait fait de nombreuses fois, et qu'il exécutait maintenant comme un automatisme. Il caressa de ses mains squelettiques le doux tissu du foulard, tout en le rapprochant de sa cage thoracique. Il le garda contre lui, comme pour serrer la dernière chose qu'il lui restait de son frère.
Il aurait tout donné, en cet instant, pour oublier les multiples morts de Papyrus. Oublier ce qu'il se passait. Ne pas savoir.
C'était effectivement le cas, au début. Il ne s'agissait que d'une simple impression de déjà-vu, rien de plus. Puis les rêves, brefs, avaient suivi. Vinrent ensuite les cauchemars, ou même les hallucinations. Jusqu'à ce qu'enfin, après d'innombrables resets, il devint capable de se rappeler chaque timeline, ce qu'il s'y passait, ou même ce qu'il tentait de faire, vainement.
Il ne pouvait que se souvenir. Revoir la mort de son frère, encore et encore, incapable d'oublier le moindre détail. Il savait, et c'était tout.
Il serra les poings, retenant davantage le tissu contre lui. Sans avait arrêté de compter. Cela ne servait plus à rien, à présent. L'humain ne cesserait jamais de les anéantir, en boucle, voilà ce qu'il avait conclu. Quant à Papyrus, sa mort était comme fixée dans le temps : il ne pourrait jamais le sauver. Il était destiné à mourir, dès le début.
Le plus vieux l'avait comprit depuis longtemps déjà, après beaucoup trop d'essai pour le sauver, sans succès. Cependant, cette simple constatation ne faisait que raviver sa vaine colère envers l'assassin de son frère : pourquoi? Etait-ce réellement inutile de résister? Devait-il accepter la mort de l'autre, à chaque fois, impuissant?
Il se figea, sentant une émotion familière l'envahir peu à peu. Un sentiment qu'il avait presque cessé de ressentir, face à l'impossible : la rage.
Jamais. Il ne l'accepterait jamais. Comment le pourrait-il, après tout…?
Sans releva la tête vers le "ciel", et serra les dents.
Peu importait combien de temps il lui faudrait, combien cela lui coûterait… Il allait sauver Papyrus.
Peut-être lui faudrait des centaines de resets avant de réussir, peut-être cela le tuerait-il lentement… Mais il n'avait plus rien à perdre, à présent.
Doucement, il enroula l'écharpe de l'autre à son cou, et tourna les talons. Il ne laisserait personne l'en empêcher. Et certainement pas cet humain sanguinaire.
Cela faisait des années que Sans n'était pas retourné dans cette pièce. Il avait toujours tenté d'oublier son passé, mais n'y était jamais parvenu : ses souvenirs revenaient toujours le hanter, sans cesse. Et cette pièce en était une source considérable.
Voilà ce que le squelette pensait, tandis qu'il ouvrait la porte du laboratoire situé à l'arrière de sa maison. Seule la lumière provenant de l'extérieur permettait à Sans de discerner la forme de quelques objets, à peine visible dans l'obscurité. Il resta immobile un instant, de nombreux souvenirs lui revenant brusquement. Certaines blessures, mêmes cicatrisées, restaient particulièrement douloureuses...
Il secoua rapidement la tête, revenant peu à peu à la réalité.
Sans avait du travail. Beaucoup de travail.
Après s'être ressaisi, il entra dans la salle et repéra un interrupteur près de l'entrée : celui des lumières. Il le pressa, éclairant ainsi la totalité du laboratoire. Il put alors avoir une meilleure vue sur l'ensemble de la pièce : tout était resté tel qu'il l'avait laissé, des années auparavant. Des papiers jonchaient le sol, certains tiroirs avaient été retirés, d'autres étaient simplement restés ouverts… Rien n'avait bougé.
Il s'avança davantage, après avoir fermé la porte derrière lui.
Bien évidemment, la pièce était envahie par la poussière. Il lui suffit simplement de passer l'un de ses doigts osseux sur l'une des tables pour le remarquer sans problème. Mais ce n'était pas étonnant, après tant d'années sans jamais nettoyer quoi que ce soit dans cette salle. Sans haussa les épaules : ce n'était pas la raison de sa présence ici.
Tandis qu'il avançait de nouveau, ses yeux se portèrent sur les objets présents sur les différents bureaux. Sur l'un d'eux se trouvait une photo, vieillie par le temps. Cependant, cela n'empêchait guère le squelette de voir l'image. Celle-ci réveilla de nouveaux souvenirs chez le jeune monstre, qui ne put s'empêcher de sourire tristement à la vue de la photographie.
C'était une simple photo de famille. En premier plan figuraient Papyrus, ainsi que lui-même sur le côté, beaucoup plus jeunes. Derrière eux se trouvait quelqu'un d'autre : l'ancien scientifique royal, l'un des plus grands espoirs de l'Underground, un génie parmi les monstres… W. D. Gaster.
Son père, et celui de Papyrus.
Sans restait figé devant l'image, ses yeux ne pouvant se détacher du visage de l'autre squelette. Son âme devint plus lourde, alors que de vieux souvenirs surgissaient dans son esprit. Certains étaient joyeux… Et d'autres ne l'étaient pas. Du tout.
La vie de Sans, ainsi que celle de Papyrus, avait basculé quelques années plus tôt. La disparition de Gaster fut l'élément déclencheur : personne ne se souvint de celui-ci. Que ce soit le roi Asgore, les différents habitants… Ou bien même Papyrus, son propre fils. Seul Sans pouvant se rappeler de lui. Il n'avait jamais réellement su pourquoi. Mais cela ne l'empêchait pas d'avoir quelques hypothèses à ce sujet. Car après tout…
"C'est moi qui l'ait tué." Le jeune monstre ne put empêcher les mots d'apparaître dans ses pensées. De nouveaux souvenirs jaillirent alors dans son esprit, bien plus sombres.
Il n'avait jamais voulu le tuer, il s'agissait d'un accident… Mais cela restait de sa faute malgré tout, et la culpabilité n'avait cessé de le ronger depuis. C'était un poids qu'il devrait supporter jusqu'à la fin de sa vie.
Il ferma durement les yeux, et essaya de penser à autre chose. Ce n'était certainement pas le moment pour se rappeler de tout cela… Il devait se concentrer!
Il ne savait pas par où commencer…
Il s'avança encore dans le laboratoire, passant finalement à côté d'une imposante machine, recouverte d'un drap sali par la poussière. Pendant quelques instants, Sans se demanda ce que cela pouvait être, avant de reconnaître le grand appareil : il s'agissait de l'une des anciennes expériences de son père, avant que celui-ci ne soit assigné à travailler sur un moyen de détruire la barrière.
Il pencha la tête, tentant de se rappeler le but de ces vieux travaux.
"Qu'est-ce que c'était, déjà…?" Le monstre resta interdit quelques instants. Son père avait abandonné de nombreux projets, pour se consacrer à sa tache principale : deviner quel était le but de cette machine était donc difficile, entre tout ce qu'avait bien pu entreprendre le scientifique dans le passé.
Sans se rapprocha de la machine, avant de remarquer une série de notes sur le sol, presque cachées sous différents objets. Doucement, il s'abaissa pour jeter un rapide coup d'œil, espérant en savoir plus, et reconnut immédiatement l'écriture de son père.
"Peu importe le nombre d'essais, et les modifications apportées à la machine, celle-ci ne fonctionne toujours pas. Il ne s'agit pas d'un problème technique, car aucune complication matérielle ne s'est manifestée durant les tests. Peut-être que tout cela n'est qu'un projet fou, finalement. Si j'ai toujours cru en l'existence de dimensions parallèles, plus ou moins proche de la notre, ces échecs commencent à me faire douter de mes théories. Je me demande si cela vaut la peine de continuer. De plus, le Roi m'a chargé d'une mission très importante, et il est probable que je concentre mon attention sur celle-ci.
Mais je reste convaincu que notre monde possède des variations infinies, que chaque action, chaque décision, créé un autre univers. 'Que se serait-il passé si j'avais fait ceci ou cela? Si j'avais dit ceci ou cela?' Ce sont des questions simples, et pourtant si cruciales. Notre monde n'est basé que sur une suite de décisions, une sorte d'immense arbre des probabilités. Comment exclure l'existence de mondes parallèles avec un tel raisonnement?
C'est pour cela que j'ai commencé à travailler sur cette machine. Il ne s'agit que d'un projet personnel, mais écrire à ce propos me semble essentiel. Je n'ai pas pour ambition de voyager vers un autre monde, aussi excitant cette possibilité soit-elle. Prouver leur existence serait déjà quelque chose d'extraordinaire.
Je n'ai pas pour habitude de m'emballer pour des théories, et je suis bien le premier à dire à mes collègues de rester méthodique en toutes circonstances. Mais je ne peux m'empêcher d'éprouver un vif enthousiasme en imaginant simplement toutes les connaissances qu'une telle découverte pourrait nous apporter. Peut-être qu'il existe un monde où nous ne sommes pas piégés sous terre. Peut-être même qu'il existe un monde où les humains n'existent simplement pas. Je n'ose imaginer combien tout cela pourrait nous apporter, si je parvenais à faire marcher cette machine.
Ce n'est pas le fait que celle-ci ne fonctionne pas qui me dérange, mais le fait que rien ne se produise. Il n'y a pas une seule explosion, un seul grondement anormal, ou quoi que ce soit indiquant le moindre dysfonctionnement. Tous les mécanismes restent inactifs, peu importe les commandes que j'entre dans l'appareil.
S'il s'agissait d'un problème technique, je n'aurai eu aucun mal à le résoudre. Toutefois, je n'ai en ma possession aucun signe de mal fonctionnement. Je ne sais pas comment aborder ce problème. C'est bien la première fois que je ne sais pas quoi faire face à l'une de mes propres créations.
Je pense que je vais laisser ce projet de côté. Peut-être que je trouverai la solution plus tard. Ou peut-être que mes théories ne sont que de vains espoirs? Je ne peux plus m'empêcher de douter, à présent."
Le jeune monstre resta immobile, ne sachant que penser au premier abord. Ce n'était pas la première fois qu'il entendait parler de cette théorie. Cependant, son père avait toujours été évasif sur le sujet. En était-ce donc la raison? Car il n'était plus sûr de lui, ou qu'il était convaincu d'avoir échoué?
Sans ne put s'empêcher d'éprouver un sentiment de tristesse à cette pensée. Il savait que le scientifique avait déjà dû faire face à de nombreux échecs, notamment celui concernant la destruction de la barrière… Mais l'autre faisait tout ce qu'il pouvait pour cacher ses émotions négatives. C'était un père exemplaire, en de nombreux points. Peut-être avait-il du mal à passer du temps avec sa famille, mais il faisait tout son possible pour éviter d'inquiéter ses proches. Le plus jeune n'avait jamais soupçonné de tels projets, tout comme il n'avait jamais imaginé les sentiments de son père à ce sujet.
Il fut prit d'une légère absence, pendant quelques instants. Puis, revenant peu à peu à lui, il posa les yeux sur la machine.
… Un appareil capable d'explorer toutes les possibilités existantes…? De trouver un monde parallèle, avec des variantes différentes…?
Il écarquilla les yeux, réalisant peu à peu ce que pourrait bien permettre cette machine, si celle-ci fonctionnait.
Le jeune monstre avait retrouvé le courage de revenir dans cette pièce, dans l'espoir de trouver quelque chose pouvant lui servir à arrêter ce massacre, et à mettre fin à ce cauchemar… A sauver Papyrus.
Et voilà que devant lui se dressait peut-être la meilleure solution : réparer la machine construite par son père, l'améliorer selon ses besoins, et l'utiliser par la suite. Il se redressa lentement, tandis qu'une idée commençait à germer dans son esprit.
Et s'il trouvait un monde où l'humain meurtrier… N'existait simplement pas?
Il ne put que se figer, se demandant si tout cela pouvait bien marcher. Il ne savait même pas comment faire fonctionner cette machine! De plus, même si c'était effectivement le cas, il ne savait pas ce qu'elle permettrait de faire exactement. Son père avait-il juste prévu de montrer l'existence d'autres dimensions? Ou avait-il également prévu de possibles interactions avec eux? … Ou bien même la capacité de voyager dans ces nouveaux mondes…?
Pouvait-il seulement utiliser cet appareil, pour stopper l'humain…? Il avait pourtant déjà tenté d'arrêter ce bain de sang, à plusieurs reprises, mais avait toujours échoué, comme si le sort s'acharnait contre lui.
Sans ne sut que penser. De nombreuses pensées contradictoires se croisaient dans son esprit, lui disant à la fois d'essayer, et de trouver autre chose. Mais il prit rapidement sa décision.
Il ne pouvait pas passer à côté d'une telle opportunité. Qu'avait-il d'autre à perdre, après tout…? Il s'agissait peut-être de son dernier espoir…
S'il était incapable d'agir directement sur ce monde, en tentant vainement de changer le cours des événements… Alors peut-être que cette machine serait une aide non négligeable. Il ne pouvait pas perdre plus de temps. S'il devait essayer quelque chose, cela devait être dès maintenant.
Il s'occuperait des détails par la suite. Le jeune monstre n'avait… Vraiment rien à perdre.
Après de nombreuses heures à essayer de faire fonctionner la machine de son père, Sans ne pouvait que comprendre ce que l'autre avait ressenti tout au long de sa création : frustration, colère, et fatigue, entre autres.
L'appareil ne fonctionnait toujours pas, peu importait ce que pouvait bien tenter le jeune monstre. Celui-ci avait tout essayé, mais la machine n'avait jamais manifesté une seule réaction, et restait indifférente aux changements que Sans s'efforçait de faire.
Tout suivait le même schéma que les notes de Gaster, inévitablement.
Le squelette était plus qu'exaspéré par les récents événements. Etait-ce vraiment ainsi que cela devait se terminer…? Sur des efforts vains? Sur de fausses espérances?
Sans ne pouvait pas l'accepter : si les notes de son père restaient évasives sur le fonctionnement de la machine, il savait que celui-ci était un brillant scientifique de son vivant. Le plus vieux, malgré des travaux infructueux, était toujours décidé à finir ce qu'il avait commencé. La plupart du temps, cette attitude était récompensée par des résultats positifs lors de ses expériences. Alors pourquoi cette machine refusait-elle de fonctionner, en dépit de tous les efforts fournis par Gaster, et son fils? Pourquoi ne réagissait-elle pas aux modifications apportées…? Il devait y avoir une raison à cela, comme tout fait scientifique…
Mais Sans était incapable de la trouver. Tous ses essais résultaient en échecs. Peu à peu, il réalisa qu'il s'était sans doute emballé pour peu de choses, pour un appareil dont il ne connaissait rien, si ce n'étaient les informations contenues dans les notes de son père. Il n'avait fait que perdre son temps sur quelque chose de perdu d'avance.
Debout au centre du laboratoire, il poussa un soupir fatigué, et porta la main à son visage. Peut-être que cela ne servait à rien de s'acharner. Peut-être qu'il devait simplement accepter son sort, et celui des autres monstres des souterrains : être tués par un humain sanguinaire et sans pitié. C'était probablement la meilleure chose à faire, à présent.
Avec une grande lassitude, il enleva la blouse blanche qu'il portait par-dessus ses vêtements, et la jeta dans un coin de la pièce.
"C'est fini. J'abandonne." pensa-t-il, en soupirant une nouvelle fois, un poids immense croulant sur son âme.
Et tandis qu'il s'apprêtait à quitter le laboratoire, ses yeux se posèrent une dernière fois sur sa blouse au sol. Il remarqua alors un objet à côté du vêtement, presque caché sous un meuble. C'était un cahier noir. Evidemment, dans l'état où se trouvait la pièce, il n'y avait rien d'étonnant à voir ce genre de choses éparpillées par terre. Après tout, Sans n'avait pas prit le temps de nettoyer ou de ranger quoi que ce soit, au contraire. Sa présence n'avait en réalité rien arrangé, puisque celui-ci avait contribué au désordre du laboratoire, et l'avait même accentué. Il n'avait jamais vraiment été bon, en ce qui concernait les tâches ménagères. Habituellement, Papyrus s'occupait de toutes les corvées, en réprimandant Sans pour sa fainéantise. L'autre le questionnait souvent sur ce qui pourrait bien arriver s'il n'était pas là, d'un ton presque fier.
Sans vraiment le savoir, Papyrus était terriblement proche de la vérité.
Le jeune monstre revint à la réalité, reposant ses yeux sur l'ouvrage. Ce n'était rien, sans doute, mais tout comme pour les notes de son père, il ressentait l'irrépressible besoin d'aller jeter un coup d'œil, même rapide. Mais était-ce seulement utile…? Il resta immobile quelques instants, passant sa main sur ses yeux.
Son intuition avait rarement tord… Et sa curiosité était bien trop grande.
Il revint finalement sur ses pas, se dirigeant ainsi vers le fameux cahier. Peut-être qu'il ne s'agissait que d'autres notes, sans réelle importance… Mais il ne pouvait s'empêcher d'espérer. Il ne savait pas quoi exactement : de trouver un moyen de faire fonctionner la machine, de changer le destin? De sauver Papyrus? Un ensemble de tout cela, sans doute…
Le squelette ramassa le carnet, et l'ouvrit, passant un rapide regard sur les pages. Il s'agissait effectivement de notes rédigées par son père, et bien plus récentes cette fois. Sans jugea de ce fait qu'il y avait peu de chance de trouver quelque chose en rapport avec la machine, ou pouvant l'aider d'une manière ou d'une autre. Après tout, Gaster semblait être décidé à abandonner ce projet, dans les précédentes notes. Il était donc peu probable d'en voir une mention ici.
Mais il avait tord. Car ses yeux s'arrêtèrent sur une page, où le contenu semblait dédié à l'appareil. Surpris, le monstre retrouva un vif intérêt pour l'invention de son père, et ne put s'empêcher de lire le passage :
"…. J'ai cessé de travailler sur ce projet depuis très longtemps déjà. Mais après avoir découvert quelque chose de particulièrement troublant il y a quelques jours, j'ai ressenti le besoin d'écrire ce qui s'est passé.
Cela a beau être une expérience vouée à l'échec, je n'en ai cependant jamais compris la raison. J'ai toujours eu quelques hypothèses à ce sujet, évidemment. Peut-être que ma théorie sur l'existence d'autres univers était fausse, ou peut-être qu'il est simplement impossible de les détecter ou d'interagir avec eux, par exemple… J'y ai beaucoup pensé, beaucoup plus que je ne l'aurai cru.
Mais il y avait une hypothèse que j'avais brièvement envisagée, sans réellement m'y intéresser : la quantité gigantesque d'énergie que pouvait nécessiter l'appareil.
Après tout, même en essayant de la brancher directement au CORE, je n'avais obtenu aucun résultat différent, ce qui m'avait rapidement fait changer d'idée. J'avais toujours porté le blâme sur mes compétences, ou sur une possible erreur technique… Mais j'avais tord : là n'était pas le problème. Je n'avais simplement pas envisagé l'existence d'une source d'énergie plus puissante que le CORE lui-même.
Afin de travailler sur un possible substitut aux âmes humaine, j'ai demandé au Roi Asgore si je pouvais lui en emprunter quelques unes, en lui assurant de ne pas les endommager. Je souhaitais simplement les observer, et espérer en tirer quelques conclusions intéressantes. Mais je ne m'attendais certainement pas à voir la machine réagir à la simple présence des âmes.
Celle-ci a émit un bruit sourd, et l'ordinateur que j'avais relié au système s'est allumé. Puis, quelques secondes plus tard, l'appareil s'est éteint de nouveau.
Je n'ai pas fait le lien avec les âmes tout de suite, mais il ne m'a pas fallu longtemps avant de comprendre. Les âmes humaines possèdent en elles quelque chose d'extrêmement puissant, une énergie incomparable. Et c'est probablement cette même énergie qui a pu, ne serait-ce que quelques instants, servir de carburant à ce que je considérais jusque là comme un échec.
Il s'agissait d'un problème aussi simple. Je n'ai pas réussi à dormir après cela : je n'arrivais pas à y croire.
J'ai bien sûr tenté d'extraire cette fameuse force, afin de ne pas endommager directement les âmes. Mais cela fut un échec. Tout comme mes précédents essais, la machine restait éteinte.
Je me suis alors demandé si les âmes avaient réellement causé une réaction, mais je n'ai trouvé aucun autre élément justifiant un tel changement. Peut-être qu'utiliser directement une âme humaine serait suffisant, plutôt que d'extraire ce qu'elle contient… Mais je ne peux pas me le permettre.
Ces âmes représentent l'espoir des souterrains, de notre future liberté… Je ne peux pas prendre le risque d'en endommager une, surtout pour un projet personnel. J'ai beau savoir où elles se trouvent, je ne compte pas m'en servir avec imprudence.
Celles-ci sont cachées devant la barrière, après la salle du trône. J'ai moi-même conçu les bocaux dans lesquels elles se trouvent. Elles sont encastrées dans le sol, et l'une des manières de les faire apparaître est de presser un bouton sur le sol, difficilement visible à l'œil nu. Ce dispositif n'a cependant jamais été activé pour l'instant.
Si l'un de mes fils lit ceci, et que je viens à disparaitre prématurément, je vous le demande : peu importe la situation, peu importe ce qui arrive… N'utilisez pas cette machine, ne prenez pas le risque d'utiliser une chose si précieuse pour la faire fonctionner. Ne faites rien d'insensé. Laissez le passé là où il est. Si je vous révèle l'emplacement des âmes humaines, ce n'est pas pour les utiliser à mauvais escient, mais pour les protéger si quelque chose venait à arriver. Considérez cela comme l'un de mes derniers souhaits."
Le reste des notes changea ensuite complètement de sujet, évoquant toute sorte d'expériences sans rapport avec la machine.
Sans resta figé, tenant toujours devant lui le cahier de son père entre ses mains, ne sachant quoi penser pendant quelques instants. Il ne s'attendait certainement pas à recevoir un message tel que celui-ci à travers ses notes. L'autre avait alors prévu que l'un de ses fils fouillerait irrémédiablement dans ses affaires après sa disparition.
Le squelette ne savait plus quoi faire. Son père demandait à travers ses écrits d'arrêter toute expérience en rapport avec l'appareil… Mais de l'autre côté, les souterrains restaient victime d'un meurtrier sans pitié. Aucun monstre ne pouvait être sauvé. Pas même Papyrus.
Et le simple fait d'imaginer la machine fonctionner enfin, même en utilisant l'un des plus grands espoirs des souterrains en guise de carburant… Pouvait-il réellement passer à côté? Pouvait-il se permettre d'ignorer une chance de sauver Papyrus?
Non. Non, il ne pouvait pas. Abandonner son frère à la mort, pour quelque chose d'aussi simple… Il n'avait pas le droit.
De plus…
"Si quelque chose tourne mal, il y aura toujours d'autres resets après ça."
Savoir que tout reviendrait "à la normale" malgré tout… C'était suffisant pour lui. Il avait déjà choisi.
Le monstre relut les dernières lignes de son père, sa poigne s'accentuant sur le cahier :
"Désolée Papa." pensa-t-il, en s'adressant mentalement à Gaster : "Je vais encore faire une grosse bêtise." _______________________________________________________________________________________
Il fallut peu de temps à Sans pour trouver quoi faire, et il ne tarda pas à se préparer. Il ne savait pas réellement s'il parviendrait à réussir dès le premier essai… Mais il était plus que prêt à tout recommencer si cela était nécessaire, autant de fois qu'il le faudrait.
Lorsqu'il eut fini, il prit l'un de ses raccourcis vers l'une des pièces qui resterait encrée dans sa mémoire à jamais : le Hall du Jugement.
Il avait vécu tant de choses dans cette salle, mais n'en avait gardé aucun bon souvenir. Le monstre s'était tellement battu avec l'humain, que celui-ci avait fini par être en mesure de deviner à l'avance tous ses faits et gestes. Sans ne l'avait pas remarqué immédiatement, cependant. Seulement lorsqu'il commença à se rappeler de ce qu'il se passait avant les resets.
Le jeune squelette apparut derrière l'une des colonnes, par simple précaution.
Il savait par habitude que le château du Roi Asgore était vide, et sans surveillance. Il s'y était aventuré plus d'une fois avant d'attendre l'humain, et avait même pu accompagner son père lorsque celui-ci devait faire part de son avancée concernant la destruction de la barrière. Peu de gardes guettaient les environs, probablement car la majorité d'entre eux devaient patrouiller dans l'ensemble des souterrains, à la recherche de potentiels humains. Un moyen peu efficace, en somme…
Sans jeta un regard autour de lui : il n'avait vu cette pièce que trop de fois. A tel point qu'en fermant les yeux, l'image de ce lieu persistait encore dans son esprit, et venait même le hanter dans son sommeil. Il était piégé, de jour comme de nuit.
Il se redressa, revenant peu à peu à la réalité. Le monstre avait du travail, ce n'était pas le moment de rêvasser.
Il se plaça au centre du hall, dos à la porte menant à la salle du trône, décidé à en finir au plus vite. Il tendit le bras en direction des colonnes centrales, visant le bas des piliers, et invoqua une grande série d'os, les plus grands qu'il put.
Ils percèrent les piliers en leur centre, causant d'importants dommages. Il ne fallut que quelques secondes avant de voir les fissures s'accentuer, et les colonnes tomber une à une, entraînant avec elles tout ce qu'elles supportaient jusqu'ici.
Sans se mit rapidement à l'abri derrière un pilier encore debout, en restant toujours du bon côté de l'éboulement. Il attendit ensuite, se préparant pour ce qui allait arriver. Il n'avait pas le droit de gaspiller une seule seconde. Après tout, cette diversion ne lui permettrait pas de prendre son temps. Combien de temps faudra-t-il avant que sa ruse ne soit découverte…?
Peu après cela, il commença à entendre des bruits de pas précipités, en direction du hall. Le squelette resta immobile, ne souhaitant pas gâcher sa chance avec un faux mouvement. Puis, celui qu'il attendait arriva enfin dans la pièce. Le Roi Asgore.
-"Que… Qu'est-ce qu'il s'est passé ici…?" fut la réaction de l'autre en remarquant les ravages causés par le jeune monstre. Celui-ci imaginait parfaitement le visage stupéfait du souverain, face à quelque chose d'aussi inattendu.
Il entendit le monstre imposant s'avancer petit à petit vers les débris, exprimant son incompréhension et sa surprise par des murmures que Sans ne pouvait pas comprendre. Il n'osa pas risquer un regard vers l'éboulement, de peur d'être repéré. Tout en serrant les poings, il décida de progresser en profitant de la distraction du Roi, sa seule chance de passer la salle du trône sans se faire repérer.
Il rassembla une fois de plus sa magie, et se téléporta à la fin du hall, derrière Asgore. Le monstre préféra ne pas perdre plus de temps, se dépêchant d'avancer en direction de la barrière. Son rythme de marche s'accéléra rapidement, à mesure qu'il s'éloignait du hall, jusqu'au pas de course. Il traversa la salle du trône, ne s'attardant pas une seule seconde, et passant les derniers couloirs, avant de finalement arriver à sa destination.
La Barrière.
Son âme battait à l'intérieur de sa cage thoracique. Il ne put s'empêcher de s'immobiliser, ses yeux porté sur ce qui maintenait tous les monstres enfermés dans les souterrains. Pouvait-il vraiment prendre le risque de mettre en péril leur possible libération…?
Mais il secoua la tête, décidé à ne pas perdre son objectif de vue. Il avait déjà fait son choix. De plus, s'il ne faisait rien, son monde resterait à la merci de cet humain sanguinaire… Le squelette ne pouvait plus faire marche arrière, à présent.
Il se ressaisit alors, se mettant immédiatement à la recherche du mécanisme mentionné dans les notes de son père. Il parcourut la salle des yeux, inspectant le sol et essayant de repérer le moindre détail susceptible d'indiquer la position du dispositif. Sa plus grande crainte était de ne pas trouver l'interrupteur à temps. S'il pouvait certes toujours réessayer après un énième reset, il préférait limiter cette possibilité. L'humain restait imprévisible, après tout. Ce-dernier pouvait très bien changer de comportement sans raison apparente, et mettre indirectement les projets de Sans en péril, d'une façon ou d'une autre.
Il décida assez vite de s'agenouiller, afin de mieux percevoir ce qui se trouvait à ses pieds, et d'accélérer les recherches. Combien de temps lui restait-il, à présent…?
Tandis que son inquiétude s'accentuait, et que les battements de son âme en faisaient de même, il sentit sous sa main squelettique un léger relief dans le sol. Le jeune monstre s'immobilisa immédiatement, portant son regard vers ce qu'il avait alors touché : un bouton, presque invisible à l'œil nu, aux couleurs de la salle pour le confondre dans le décor. Sans n'hésita pas un seul instant, et pressa l'interrupteur, abattant son poing dessus.
Il ne fallut que quelques secondes avant qu'une réaction se produise en réponse, et le monstre put entendre quelque chose s'enclencher derrière lui. Il se releva rapidement, et se retourna, tombant face à face avec ce qu'il avait tant recherché : les six âmes humaines, chacune entreposées dans leur bocaux. Le jeune squelette resta immobile, à la vue de ces-dernières : c'était presque… Irréaliste. Et pourtant, tout cela était bien réel.
Mais alors qu'il s'avançait vers elles, prêt à les dérober, des bruits de pas rapides brisèrent son élan. Sans jeta un regard nerveux derrière lui : il n'avait plus de temps, c'était terminé. Le Roi avait très probablement comprit ce qu'il se passait, et accourait pour défendre les âmes. C'était maintenant… Ou jamais.
Il se précipita vers le bocal le plus proche, et brisa la vitre de toutes ses forces. Les pas devenaient de plus en plus forts, signe évident que le souverain se rapprochait inévitablement. D'un geste vif, le jeune monstre empoigna l'âme qui était jusque là prisonnière, et rassembla sa magie le plus rapidement possible. Son regard se porta vers la porte, où l'imposante silhouette du Roi s'approchait à toute vitesse.
Mais l'autre était arrivé trop tard. Sans se téléporta à nouveau, visualisant dans son esprit l'image du laboratoire derrière sa maison. Contrairement à son habitude, il n'avait pas prit le temps d'imaginer l'endroit exact où il apparaitrait. Ainsi, lorsqu'il se matérialisa dans le laboratoire, il apparut en l'air, avant de tomber lourdement sur le sol. Cependant, il garda la main sur l'âme humaine en toute circonstance, tout en la protégeant de la chute.
Il avait… Réussi. Le monstre resta allongé, dos au sol, observant le plafond avec un regard vide, reprenant peu à peu sa respiration. Il n'était pas parvenu à prendre les autres âmes… Mais une seule serait peut-être suffisante. Il ne savait pas exactement.
Lentement, il leva son bras, mettant l'âme humaine au niveau de ses yeux. Celle-ci était violette, et semblait dégager une étrange aura. Sans resta quelques instants pour la regarder, avant de reposer son bras ainsi que sa tête sur le sol. Sa respiration était toujours haletante, et sa propre âme commençait à peine à s'apaiser.
Après tout cela… Il avait bien mérité une petite pause…
EDIT : J'ai récemment commencé à utiliser FL Studio, en me mettant au défi de "remixer" les OST de certains personnages. Je n'ai pas de "mérite" particulier sur les "remix", car j'utilise des fichiers MIDI pour obtenir les notes de la mélodie et de l'harmonie : je ne suis pas (encore?) capable de tout reproduire à l'oreille, donc bon...
Bon, le thème de Papyrus ci-dessus est un "remake" de ce que j'avais d'abord tenté lors de mon tout premier essai (littéralement, ma toute première expérience) sur FL Studio. Et ça s'est terminé sur... Sur ce truc. Sur ce remix du fail : http://soundcloud.com/celiacp17/bonetrousle-underverance/s-AGvDz Je suis contente d'avoir recommencé mon remix, hein. Il correspond beaucoup plus au Papyrus de mon UA.
Et voici le thème de Sans, que j'ai fait récemment, et que je partage via youtube parce que c'est plus simple :
[Flash unavailable]
Ouais, c'est des "remix" beaucoup plus... Calmes, vous me direz. Mais c'est le but, c'est le but. Puis j'ai encore beaucoup à apprendre, alors si vous avez des critiques... =)
Bon j'ai pas grand chose à dire tu sais déjà que j'aime bien l'idée de cette UA hein voila voila =3= ((je me sens super utile xD)) Hâte de voir la suite et les dessins surtout ! =3=
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Miss Kura : il était temps, en fait xD Mais si, t'es utile, tu me soutiens énormément en plus °^° Je vais faire de mon mieux, merci beaucoup !
MataKuraTo : Merci, je suis contente que ça t'intéresse ! Je fais tout ce que je peux pour éviter les erreurs scénaristiques... Surtout que les multiples timelines, c'est un sujet bien casse-gueule xD Merci encore °^°
Tu vois t'as bien fait de le mettre dans la section pub ! Bon moi à priori, je t'ai déjà tout dit sur ce que je pensais et etc sur ton univers donc...je te souhaite encore une bonne continuation sur ce projet, je vais continuer à suivre ton travail (je serai pas la seule d'ailleurs comme tu vois ;) ) et surtout n'abandonnes pas ton projet, il est en bonne voie, reste DÉTERMINÉE ───────────────────
C'est une bonne idée je trouve. Et c'est pas mal parce que tu pourrais faire quelques liens avec quelques trucs que Sans dit comme "J'ai abandonnée l'idée de revenir il y a longtemps". Je passerai de temps en temps checker le blog. ───────────────────
C'est vrai que c'est un peu le bazard mais ça va niveau incohérence je pense qu'en travaillant un peu sur la base de l'histoire tu pourrait améliorer le tout et sinon tu à essayé de faire une carte mentale ou un une sorte de récap avec les liens entre les perso' tout ça, moi c'est ce que je fait avant de commencer une histoire: je dit comment ça commence comment ça fini vaguement le milieu et je met le plus d'information sur les personnages.
Katia27 a écrit:
Du coup... Je vous balance le gros résumé. Je m'excuse si cela fait "brouillon"... En réalité, c'est assez dur de savoir comment expliquer quelque chose, quand on connait soi-même tous les petits détails de l'intrigue... S'il y a des questions, j'y répondrai (et j'éditerai mon post en fonction).
{{{Résumé!}}}
Mouais, c'est le gros bordel, vous me direz... Mais j'ai pensé à certaines hypothèses, pour compenser les possibles (et très probables) incohérences.
Cet UA est construit selon la question "que se serait-il passé si Sans et Frisk n'avaient jamais existé?". Et si pour certains personnages, ça change peu de choses... Certains sont complètement différents. Et je me suis permise quelques libertés scénaristiques, telles que (frappez-moi) Gaster étant le père/créateur de Sans et Papyrus.
Moi perso ça me gène pas je suis partisante de la théorie Gaster père/créateur de sans et papyrus alors lance toi j'ai hâte!
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Je me suis fait un putain de monologue phylisophique sur le discord: HoNk,en fait c'est la réponse à tout ce truc. -Pourquoi est-tu bête? *HoNk* -Pourquoi la terre est ronde? *HoNk* -Quel est le sens de la vie? *HoNk* -Qui est-tu? *HoNk* -Pourquoi suis-je toute seule? A quoi sert ma vie? . . . *HoNk*
Kanako : J'ai bien hésité en plus... xD Merci beaucoup pour les encouragements, je resterai DÉTERMINÉE ! =D Je ferai de mon mieux pour le faire avancer ! (J'ai même fini plusieurs dessins, héhéhé !)
Maltangle : Merci ! Oh, oui, je vais penser à ça ! Faudrait aussi que je me rematte la route Génocide pour être fixée sur certains trucs ^^ Merci encore !
Fangard : L'idée n'en est qu'à ses débuts, j'y travaille encore ^^ Si tu veux, l'histoire en bref, c'est que Sans va devoir suivre le même chemin que Frisk, et se lier d'amitié/aider tout le monde. Papyrus étant celui qui a vraiment VRAIMENT besoin d'aide. Merci beaucoup pour les encouragements ! Je ferai de mon mieux pour mener mon projet à bout !
ALLEZ, BAM, RIGHT IN THE KOKORO *sors* Ca m'a fait super mal de dessiner ça :c Autant au niveau des feels, qu'au niveau de la technique et de l'angle de dessin utilisés...
J'aurais une question, c'est pas une critique, c'est juste que j'ai un problème avec ce HC et que je le comprends pas vraiment... Pourquoi et comment Sans ramasse l'écharpe de Papyrus sachant qu'elle disparaît quand elle meurt (et que les habits des monstres disparaissent quand ils meurent, du moins partent en poussière avec le reste) ?
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En fait, c'est plus un besoin scénaristique (parce que j'ai méga galéré à commencer mon prologue). Je suis tout à fait d'accord qu'en soit, c'est complètement illogique. Je me suis déjà fait la réflexion en voyant des fanarts, et à force, j'ai même fini par ne plus le remarquer. C'est sans doute pour ça que j'ai dessiné et écrit la scène machinalement, sans réfléchir (du moins, pas sur le moment).
En fait, j'avais "besoin" qu'il reste quelque chose (physique) de Papyrus. Alors bon, je suis activement en train de chercher une raison "plus logique", mais chacune de mes possibles théories se fait complètement démolir par d'autres faits.
Et, aussi motivée que je suis actuellement, je n'ai pas trop le courage de recommencer tout un dessin (manuscrit et PC), de retaper mon prologue entier, et sa traduction presque terminée... XD Donc bon... Je suis à la limite de crier "MAGIIIIE", même si c'est loin d'être professionnel quand on fait un UA. Mais là, j'ai vraiment pas d'arguments pour expliquer ce besoin scénaristique...
"Parce que scénario", l'excuse qui résous tous les problèmes possible o/
Après c'est pas choquant non plus u_u Comme tu l'a dit, il y a tellement de fanart avec Sans qui porte l'écharpe de Papyrus qu'on ne s'en rend même pas compte x) Après tu peux trouver un truc pour contourner le problème u_u Genre, je sais pas il avait deux écharpe et t'en a une qui est resté sur un porte manteau dans la maison x) Ou alors pendant le combat entre Papyrus et Frisk, il perd son écharpe qui s'en va un peu plus loin et Sans la retrouve U_u Ou alors elle était bien caché sous la pile de cendre de Papyrus (bon la ça marche pas beaucoup)
Bon c'est un peu bizarre comme contournement mais je trouve pas d'idée xD
Au pire l'écharpe c'est une rebelle de la société elle a pas envie de se transformer en poussière et puis voila e_e
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je sais pas il avait deux écharpe et t'en a une qui est resté sur un porte manteau dans la maison x)
Need un fanart de Papyrus avec 18 000 écharpes autour du cou.
Mais après, si c'est pour des raisons scénaristiques je peux comprendre (même si ce HC me fait faire un barrel roll de comment qu'est-qu'il s'est passé à quoi pour qu'on en arrive à comment qu'est-ce qui fait que Sans retrouve l'écharpe). Si derrière t'assures avec le scénar, ça passe.
Mais question à part, si Sans retrouve la poussière de Papyrus par terre, ça aurait le même effet ou pas du tout ?
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