Sali salut salut, Puisque FullMetalMax l'a fait (et que je viens de lire son post, bon travail d'ailleurs) je me suis dit que j'allais faire la même chose, même si personne me demande, na. J'écris aussi des scénars, d'ailleurs j'essaie d'en concrétiser quelques uns là dont, notamment "Nabura" qui est très largement inspiré du travail de Miyazaki et est en quelques sortes un "hommage" à ce qui a fait toute mon enfance. En bref, Nabura, c'est l'histoire de l'humanité qui vit sur des îles volantes données par le seul dieu (le dieu des nuages) ayant pris les humains en pitié après que la surface de la Terre soit devenue aride et stérile, plus précisément, ça raconte l'histoire de Gaune, un jeune adulte qui est aviateur (comme 80% des habitants des îles) et qui reçoit un jour une vision du dieu des nuages. Il va donc essayer de concrétiser cette vision et va vivre une grande aventure impliquant notamment, des crashs, des génocides, des états totalitaires, des destructions massives, et une guerre finale apocalyptique. Si ça vous intéresse, je vous poste l'introduction (qui explique plus ou moins le plot de l'histoire) et le début du premier chapitre. (j'ai besoin d'attention, notice me svp)
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Longtemps avant cette nouvelle aire de prospérité, les humains cultivaient la terre et cohabitaient avec les esprits ainsi que les forces surnaturelles qui peuplaient l'environnement. Cependant, un jour de malheur, la terre devint sèche et aride aussi soudainement que la situation nouvelle en était invivable. Plus rien ne poussait, plus rien ne vivait jusqu'à ce que le dieu des nuages prenne en pitié les humains et les dote d'un archipel d'îles volantes, fertiles et assurant la postérité de l'espèce humaine le temps que la surface, désormais noyée sous les océans, retrouve son éclat d'antan. Cette initiative fut perçue comme une bénédiction par les humains qui idôlatrèrent leur nouveau dieu protecteur de manière diverse et variée, interprétant les signes et les visions qu'ils recevaient pour mieux percevoir et accomplir la volonté de leur guide. L'archipel de Nabura était né, ultime bastion de la civilisation, joyau à travers les nuages où l'humanité pouvait espérer et croire.
Et le début du chapitre 1 (qui est pas fini)
Les bâtiments de pierre projetaient de leurs surface ocre leurs ombres les uns sur les autres, éclairés par les dernières lueurs de la journée donnant aux quelques colonnes de fumée qui s'échappaient des cheminées cette teinte dorée si caractéristique de l'approche de l'heure du dîner. Même en volant au dessus des toîts, Gaune pouvait sentir l'odeur des préparations, décoctions et autres repas à base de riz ou de pommes de terre, les produits principaux de l'agriculture locale. Au loin, un escadron de la patrouille de l'île effectuait des rondes dans le ciel avec leur monoplace à hélice. Simple mais efficace, ce modèle était le seul appareil fabriqué en série, véritable uniforme de l'armée de l'air. Même si dans les îles, tout le monde avait plus ou moins le même appareil avec les mêmes pièces, chaque avion avait son individualité puisque le moyen le plus fiable d'en avoir un était de le fabriquer soi-même. Celui de Gaune était reconnaissable par sa cuirasse écarlate et la forme de ses ailes partant en oblique sur leur base. Peu puissant, il compensait néanmoins ses faiblesses par une maniabilité hors norme due à la petite taille de l'engin. On pouvait y entrer seul avec quelques bagages ou bien accueillir un copilote maigrichon, l'appareil n'était pas conçu pour les vols longs couriers malgré sa consommation très faible en carburant. Disons qu'il était amplement suffisant pour naviguer entre les îles, la norme dira-t-on. - S'il continue, il va vider tout son salaire dans son réservoir. - Laisse-le, ça lui a toujours tenu à coeur de pouvoir voler un jour. - Si ça lui tenait à coeur, il pourrait me montrer sa reconnaissance en venant m'aider en cuisines plus souvent. - Il utilise l'avion que tu lui as fabriqué tous les jours et vole toujours au dessus de la maison. C'est suffisant comme reconnaissance. Et puis, il t'est bien utile pour les livraisons ! Lizbeth croisa les bras sur son tablier et lança un regard perçant à son mari Ogie pour souligner sa dernière tirade. Ils avaient recueillis Gaune des années plus tôt alors qu'il n'était qu'un jeune enfant et ce dernier, en grandissant, avait insisté pour travailler auprès de cette figure paternelle maladroite qu'était Ogie. Ces deux-là avaient le charme triste des petites gens qui avaient l'impression de trimer plus que nécessaire pour le bien de toute une société mais qui le cachaient bien par leur grande bonté et parfois leur sévérité. Ils tenaient ensemble une petite auberge, anciennement une usine, qui donnait sur un petit champ de hautes herbes faisant office de frontière entre la civilisation et le vide. La vie et la mort, rien que ça. Malgré toute cette densité philosophique, le champ permettait à un petit aéronef de se poser en glissant sur le ventre et de décoller de la même manière. De nombreux appareils avaient été conçus sur le modèle de l'hydravion pour permettre de se poser sur les différents îlots et îles de l'archipel volant, principalement constitués de plaines aussi lisses et glissantes qu'une mer d'huile un soir sans vent. Gaune avait fini de se pavaner en faisant des tours au dessus des toîts ou s'était simplement lassé, personne ne savait vraiment comment appréhender le garçon. Il effectua un dernier tour et fila droit vers le Nord où commençaient à se masser déjà quelques nuages épais mais innofensifs, du moins Lizbeth l'espérait. Ogie ne pouvait rien espérer, il avait cessé d'observer les pérégrinations de l'avion rouge pour rentrer dans son auberge en gromellant des insanités contre la Terre entière. Le bougre n'était pas méchant, seulement un peu rustre aux yeux de quiconque n'ayant pas de jugeote. Il aimait Gaune au moins autant que Lizbeth l'aimait mais il ne cautionnait pas sa fascination presque maladive pour l'aviation. Ogie ancien pilote lui-même, il savait à quoi s'en tenir, il savait quels effets sur la santé mentale pouvait avoir un crash sur un îlot isolé, loin de tout et abandonné de tous. Obligé à attendre que les nuages se dissipent en contemplant la carcasse de son appareil comme seul témoin de son absurdité. La plupart du temps, les appareils s'écrasaient à la surface dans l'océan, mais quand on avait la chance, ou la malchance de s'écraser sur un îlot vierge de toute civilisation, on avait intérêt à avoir nombre de ressources sous la main, le temps que les secours arrivent. Ogie savait que tôt ou tard Gaune voudrait accomplir son propre grand voyage et il ne pouvait le lui retirer. Mais bon sang, si ça pouvait arriver le plus tard possible, la vie n'en serait que plus belle pour ce vieil homme rongé par les anxiétés. Gaune avait cessé de tourner au dessus des quartiers et l'île ocre avait laissé place à une grande étendue aux couleurs pures sublimées par les dernières teintes du jour venant du lointain ouest. Impossible de voir l'océan d'ici, la mer de nuage était bel et bien la seule mer valable ici, occultant tout ce que l'on pouvait espérer percevoir de la surface. Difficile d'imaginer que le monde aille plus loin que ce grand drap blanc aux profondeurs insondées et insondables tant il rebutait les pilotes, même les plus expérimentés: il était peu recommandé de voler sans repères. Le vent sifflant aux jointures de ses lunettes de protection, Gaune jeta un dernier regard sur l'île du Sud, son île natale avant que celle-ci ne disparaisse derrière une colonne nuageuse et opaque. Au delà de la civilisation, le paysage se dotait d'un relief peu ordinaire tant sa configuration changeait d'un jour à l'autre: selon le vent, les grandes formes de ce coton blanc dessinaient des arabesques et arches dignes des architectures humaines les plus folles, comme s'il s'agissait d'une structure dessinée par la main d'un ou plusieurs artistes.
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Wow, la terre morte transformée en océan et les humains survivants dans les nuages, c'est genre carrément Ar Tonelico en fait. Enfin, pour moi la référence est évidente.
Mais bon, c'est pas un soucis, vu que la ressemblance s'arrête là. ^^
C'est carrément trop cool que tu écrives une histoire, Kazare. Surtout ne t'arrêtes pas quelque soit les critiques, car tu ne fera que t'améliorer !
C'est fluide et intéressant, un léger manque de ponctuation mais rien de grave. Si je peux te donner un conseil tout de même : J'étais un peu gênée d'apprendre le passé de Ogie dès ton premier chapitre ! C'est dommage, ça pourrait faire un ressort scénaristique super puissant si tu gardais ça secret pour plus tard. Genre une fois que Gaune a fait une méga bourde et a bien inquiété ses parents, BOUM, révélation sur le passé triste. Emotion x 1000, les mamies qui pleurent, les chiens qui hurlent dans la nuit, ect.
Je viens de finir de tout lire, et... Bordel, que tu écris bien. Fallait que je le dise : j'adore, J'ADORE ton style d'écriture. On se prend très aisément à la lecture, il est agréable, et on ne voit pas la lecture passer. Franchement, gros point positif là-dessus, c'est un très bon début! (puis de ce que j'ai lu, tu ne fais pas/peu de répétitions, et ça, c'est un autre très bon point)
Ensuite, l'univers est vraiment fascinant, et tu décris très bien les décors... On s'imagine bien l'environnement, sans problème.
Quant aux personnages, leur caractère est facile à cerner. J'ai vraiment envie d'en savoir plus sur Gaune, de même pour Ogie.
Pour conclure tout ça... I NEED LA SUITE. C'est très bien écrit, on plonge dans l'univers... Moi je te dis "fonce!" pour écrire le reste du chapitre 1!
Ben franchement... WOW Une super écriture qui semble être réfléchie, (contrairement à moi)avec beaucoup de vocabulaire ! il y a des bonne idée, les personnage semble être sympa, j'attend avec curiosité la suite ───────────────────
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Et Esseper, non Chara n'est pas inclu dans l'histoire pour se ramener à la fin et te dégoûter du jeu. (wait mais c'est pas un jeu)
Sinon, j'ai écrit la suite du chapitre, comme ça, ça donne un peu mieux l'idée du reste. Je le poste ici tant qu'à faire, je verrai après si je le remplis régulièrement ou pas... J'ai peur que ça fasse un peu beaucoup freepost
Et merci beaucoup pour vos retours (mince, ça se transforme en FF.net ce topic). Ça fait ÉNORMÉMENT de bien à l'ego, vous pouvez pas imaginer. Bon, je poste la suite là, normalement ça devrait être la fin du chapitre. Normalement.
On n'entendait plus que le doux ronronnement du moteur, le sifflement gracieux de l'hélice et la formation de condensation aux abords des ailes, décrivant deux lignes continues sur le parcours de l'appareil. Gaune se risqua à retirer son masque pour contempler le coucher de soleil sur la mer de nuages, un léger sourire sur le visage. Même si tout était encadré par ces colosses cotonneux, faisant du paysage un tableau banal visible depuis tous les avions, le jeune pilote trouvait cet endroit hors du commun. Quelque chose dans l'atmosphère, le fait qu'à cet endroit précis, le vent souffle doucement comme une onde sur un lac plutôt que ces violentes déferlentes sur les falaises des îles... En tout cas, ce jour-ci, il ne soufflait rien, pas une once de mouvement invisible. Étrange, les nuages bougeaient pourtant, se mouvaient tels des êtres conscients s'organisant pour un théâtre des plus intriguant. D'habitude Gaune faisait tourner les machines au régime minimum et se laissait porter par les courants aériens qui le ramenaient toujours vers son île natale. Contrairement à ce que disait Ogie, il ne consommait que très peu de carburant pour ses trajets, faisant tourner son hélice uniquement pour maintenir son aéronef en l'air. Quoiqu'il en fut, l'absence de ce courant si apprécié à l'accoutumée était quelque peu inquiétant. Généralement, un tel changement était annonciateur d'un orage ; de la présence d'un cumulonimbus, cauchemar des aviateurs. L'avion de Gaune ne survivrait que très difficilement dans un tel déchaînement naturel, raison de plus pour être vigilant. Mais il n'y avait rien. Rien d'autre que ces colonnes infinies et paisibles dans cet assomant sil[size=1][size]ence. D'ailleurs, ce sil[size=1][size]ence était bien trop important tout à coup, quelque chose avait cessé d'être tout à coup. Gaune retint son souffle à tel point qu'il manqua se s'étouffer lorsqu'il réalisa d'où venait le problème: l'hélice avait tout bonnement arrêté son office en tournant au ralenti de manière régulière, tout comme le moteur, silencieux comme une tombe. Et pour le coup, une tombe serait la dernière demeure du pilote s'il ne trouvait pas une solution rapidement plutôt que de jeter des coups d'oeil un peu partout sur le tableau de bord: tous les cadrans étaient normaux, il n'y avait rien d'alarmant sur les instruments même si le constat réel en était bien différent. Plus de moteur, plus de traction, plus de vitesse. Et sans vitesse, qu'il ait des ailes ou non, son avion n'était qu'une pierre avec un peu de peinture rouge. Gaune joua un peu du pédalier et du manche. Il n'avait aucune gouverne, aucun contrôle sur son appareil qui semblait jouer contre les lois de la gravité en refusant de chuter comme il le devrait. Fait encore plus étrange, il avait même l'air de suivre sa propre route à une allure insuffisante pour produire la portance nécessaire vers le Nord-Est, loin de chez lui. Gaune tira sur la gouverne en vain, cherchant un indice sur tous ses cadrans, triturant ses commandes. Même les deux tuyères à réaction placées sur le ventre de l'appareil faisaient la sourde oreille. Il jeta un dernier regard aux alentours: personne. Bien sûr, pourquoi il y aurait-il quelqu'un ici ? Cette partie de l'archipel n'était composée que de petites îles trop peu peuplée pour susciter l'attention de porteurs. Gaune parcourut une dernière fois les grottes et dédales formés par les nuages à l'Est et il crut y discerner quelque chose, une lumière au moins aussi étincelante que celle du soleil. Rien ne pouvait produire un éclat de la sorte, du moins, rien d'humain. Plus le temps passait, plus la lumière gagnait en taille et son aéronef semblait avoir une envie irrépressible de se diriger vers sa source. Le jeune pilote avait déjà entendu les récits d'Ogie lorsque ce dernier relatait des histoires d'aviateurs ayant été en contact avec le saint patron de l'aviation. La lumière, le calme assourdissant, cette paix presque inquiétante... - Le dieu des nuages... Gaune s'était levé sans s'en rendre compte et avait soufflé ces quelques mots pour s'assurer de ce qu'il voyait. Le dieu protecteur de l'humanité lui donnait une vision ? C'était incroyable, tout simplement incroyable. Les yeux écarquillés, le jeune homme assista à la suite, complètement époustouflé par ce spectacle. Les voiles blancs glissèrent latéralement, dévoilant la source de la lumière ; une scène surréaliste à couper le souffle: Gaune voyait son propre avion rouge voler au dessus d'une mer de nuages s'étendant à perte de vue vers ce qui semblait être une structure solide en pointe. Comme un bâtiment qui s'étendrait de la surface jusqu'au firmament, au point d'en crever cette mer laiteuse et infinie. Les questions fusèrent dans l'esprit à vif du jeune garçon mais elles ne purent avoir de réponses, la lumière commençait déjà à s'éteindre, emmenant avec elle cette vision si dérangeante et excitante. En l'espace de quelques secondes, les nuages reprirent leur forme habituelle, comme si rien ne s'était passé. La présence du dieu des nuages avait été palpable et il s'en était fallu d'un battement de cil pour qu'il disparaisse. Gaune soupira, à la fois déçu et à bout de souffle mais il n'eut pas le temps de demander son reste que son moteur s'emballa soudainement en un bruit de cliquetis métalliques peu rassurant. Il avait bien fait de se rasseoir: les pots d'échappement commençaient à cracher de la fumée noire et les machines commençaient à tousser. Tous les instruments indiquaient l'urgence subitement et s'ils avaient pu crier leur détresse, Gaune aurait probablement perdu toute capacité auditive en cet instant. L'avion ne planait plus, il piquait et l'hélice s'était mise à cracher des flammèches qui prenaient en ampleur à chaque seconde. Gaune n'en tirait vraiment pas large, à vrai dire, dans toute l'histoire de l'aviation, les récits impliquant une hélice en feu avaient une fin tragique la plupart du temps. Se poser, trouver un endroit où atterrir, la voilà l'urgence. Le pilote actionna la commande des deux tuyères à réaction en tirant un coup sur un levier. Ce petit geste technique qui n'en n'était pas vraiment un permit à l'appareil de prendre suffisamment de vitesse pour regagner une altitude plus rassurante. Les flammes avaient atteint les machines qui se mettaient à hurler leur douleur sous forme de crissements mécaniques à percer les tympans et briser les coeurs. Gaune scruta les alentours, il fallait trouver une île, un îlot, n'importe quoi de solide... Là ! L'espace d'une fraction de seconde, le jeune pilote avait pu apercevoir ce qui ressemblait à un champ bordé d'une forêt avant que celui-ci ne disparaisse derrière un pan de nuage. L'appareil décrivit alors une trajectoire en piqué vers cette île de la salvation qui se révéla être plus grande que ce que Gaune avait pu penser, enfin ce qu'il aurait pu penser s'il s'y était vraiment attardé. Pour le moment, il se contentait de tenter de ne pas mourir en s'écrasant sous la mer de nuages ou dans la forêt. Il commença à ralentir la cadence et se positionna de sorte à ce que l'appareil puisse glisser sur cette étendue verte. Bon sang, ce champ était si petit... L'arrière de l'avion heurta l'arête rocheuse du bord de l'île et glissa sur l'herbe en lâchant un dernier soupir de fumée résigné semblant vouloir souligner l'ampleur de l'échec de Gaune qui se permit de souffler de soulagement. Encore un peu et il perdait toute chance de rentrer chez lui.
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